Les bénéfices des représentations

Les recettes permettront de couvrir une partie des dépenses courantes du monastère et de réhabiliter certaines installations, notamment sanitaires. Beaucoup de moines souffrent en effet de maladies graves comme la tuberculose et le paludisme, favorisées par la malnutrition et les mauvaises conditions d'hygiène.

Par ailleurs, le monastère a dû engager des frais importants pour améliorer les structures d'accueil (habitations, hall de prières, aire pour les débats dialectiques, voirie, etc.) en raison de l'augmentation spectaculaire de ses effectifs. Sur les trois mille moines qu'il comptait au Tibet en 1959, deux cents moines environ ont réussi à s'enfuir et à gagner l'Inde, mais suites aux ravages de l'exil et de la tuberculose, lors de l'installation à Mungod en 1970, ils n'étaient que 170. Les terres qui leur ont été alouées, 107 acres de jungle à défricher, et les installations réalisées correspondaient donc à ce chiffre. Mais dès 1980, Ganden Jangtsé accueillait 321 moines. En 2004, du fait de l'fflux de nouveaux exilés, le monastère comptait plus de 1400 moines.

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