Le monastère



L'association

 

webmaster:
choeurdutibet@tiscali.fr

Les ressources du monastère en Inde

L'agriculture:

Le camp de réfugiés de Mundgod comporte une dizaine de villages, dont deux monastiques. Le village n°1 comporte en fait deux monastères : un gélougpa – Ganden -, et un nyingmapa (l'école dite des « Anciens »).

La superficie des champs attribués définitivement à chaque village dépend du nombre de ses habitants l'année de l'installation à Mundgod, à raison de 3 acres pour 2 laïcs, et de 2 acres pour 3 moines adultes (une acre = 40,47 ares). Les 161 moines de Jangtsé ont donc obtenu 107 acres, soit un peu plus de 43 hectares.

Selon la loi indienne, l'achat de terrain et de propriété est strictement réservé aux nationaux. Les Tibétains, qui ont le statut d'exilé, ne peuvent donc pas acquérir de terres.

Les moines cultivent du maïs, du riz et un peu de légumes. Ils ont le projet de convertir 40 acres en plantations d'arbres fruitiers, mais cela exige une mise de fonds initiale importante.

L'élevage:

Très difficile dans cette région où la pénurie d'eau est endémique. De toute façon, la règle bouddhiste interdit aux religieux d'ôter la vie à qui que ce soit, y compris les animaux. Le collège conserve donc quelques buffles et bufflonnes, pour un faible rendement laitier.

Le commerce:

- Un restaurant à Mundgod depuis 1980;
- un hôtel-restaurant à Delhi;
- commerce de pull-over sur les marchés indiens.

Les parrainages:

- Dons de fidèles au monastère;
- parrainages d'enfants, de malades, de personnes âgées;
- les tournées: aux Etats-Unis, au Canada et cette année en Europe.

Difficultés actuelles

Loger et subvenir

Aux besoins de moines toujours plus nombreux.

Assurer l'éducation des jeunes:

En exil, le monastère a dû créer une école pour donner une formation générale aux enfants qu'on lui confie. En sus des matières traditionnelles, sont dispensés des cours de mathématiques, d'anglais, d'histoire, de sciences naturelles, voire d'informatique. Le corps enseignant comporte actuellement 10 professeurs tibétains, tous moines et « bénévoles », mais aussi 5 professeurs anglais, à qui il faut verser un salaire en plus du logement et de la nourriture : 4000 roupies par mois par personne. En dehors des ouvrages généraux, chaque monastère possède son propre corpus de textes de référence, qu'il doit donc lui-même éditer. Ce qui coûte cher…

Soigner correctement les malades:

Le climat indien est particulièrement éprouvant pour les Tibétains, nés dans un pays de montagne, froid et sec. De plus, la région de Mundgod est assez insalubre : l'eau foisonne de vers et d'amibes. Il y a actuellement une recrudescence de tuberculose et de paludisme, avec des cas toujours plus difficiles à traiter. Une petite clinique a donc été créée depuis juillet 2001, et un médecin tibétain engagé, mais le tout occasionne des dépenses supplémentaires.

L'hygiène et l'assainissement:

Le monastère de Ganden constitue un vrai village, avec plusieurs rues, des maisons petites et grandes entourées de jardins, un vaste temple bordé d'une aire de débats. Seulement ce village (comme d'ailleurs tous les autres camps de réfugiés tibétains) s'est développé rapidement et de manière anarchique, sans aucun plan d'urbanisation – inconcevable car inutile au Tibet. Il n'y a donc pas d'égouts, pas de décharge et encore récemment il n'y avait pas du tout de ramassage d'ordures. Tant qu'on ne jetait pas la fenêtre de sa chambre que des déchets biodégradables, cela ne posait pas trop de problème, les animaux se chargeant du nettoyage, mais aujourd'hui, avec la généralisation des emballages plastiques, il faudrait prendre d'urgence des mesures. De même, en ce qui concerne l'évacuation des eaux usées, l'usage de plus en plus fréquent de détergents par une population toujours plus nombreuse entraîne de nouveaux problèmes.

Projets du monastère:

- Utiliser les nouvelles sources d'énergie : solaire, éolienne, pour pomper l'eau, la faire chauffer, faire la cuisine, etc.
- Développer le secteur informatique pour éditer des ouvrages tibétains rares, et ainsi participer à la préservation de la culture tibétaine en péril.
- Améliorer l'école.
- Améliorer la prise en charge des moines âgés ou malades.

27/1/2012

17h15


Les bénéfices provenant de ces manifestations seront versés au monastère de Ganden Jangtsé pour le financement de projets destinés à l'amélioration de la vie matérielle des moines

 


Choeur du Tibet

Association régie par la loi de 1901

2 Villa Croix Nivert
75015 Paris
Contact